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« Quelques villages du Bas-Uele occupés par les rebelles Seleka » (Élue)

''La population est troublée et n'a nulle part où elle peut se réfugier. Les rebelles Seleka (venus de la République centrafricaine) s'infiltrent dans notre territoire'', alerte, sur TOP CONGO FM, la députée nationale Grâce Nehema Paininye, 3 jours après l'occupation de plusieurs villages du territoire de Ango par ces rebelles.
Cette élue de Ango rappelle que ''les frontières RDC-RCA et RDC-Sud Soudan sont poreuses. Elles ne sont pas protégées. Je ne sais pas s'il faut combien de morts, combien de Kidnapping, combien de dégâts pour que notre gouvernement comprenne la sériosité de cette affaire''.
Elle fait savoir également que ''l'autorité locale est informée mais elle est incapable parce qu'elle n'a pas tout ce qu'il faut''.
Cependant, souligne-t-elle, ''toute frontière doit être protégée, qu'il y ait guerre ou pas. Ces incursions ont commencé depuis 2001. Jusqu'à ce jour, personne ne réagit que ce soit du côté du gouvernement provincial ou du gouvernement central''.
Après avoir tenté à moult reprises d'entrer en contact avec le ministre de la Défense afin de lui faire part de la situation sévissant dans cette région du pays, elle révèle que ''toutes les démarches n'ont pas abouti. J'ai l'impression que le gouvernement et l'Assemblée nationale ne donnent pas vraiment d'importance à cette situation qui est vraiment une bombe à retardement''.
Au début du mois de mars, une vingtaine d'enfants avaient été enlevés et amenés en forêt. Depuis, on les a jamais trouvé et aucune action sérieuse n'a été entreprise par l'autorité pour les ramener. Ces enlèvements sont toujours attribués aux rebelles centrafricains.
C'est pour ''mettre à l'abri la population de ce coin qui est depuis 2 décennies sous le joug des Mbororo, des rebelles de la LRA et maintenant de la seleka'' que cette élue appelle à l'intervention rapide des autorités compétentes.
La Seleka, coalition en Sango, l'une des langues véhiculaires de la Centrafrique, était une coalition rebelle à connotation ethnique et religieuses, notamment musulmane, mise en place en août 2012 pour faire partir du pouvoir François Bozizé, alors président de la Centrafrique.
Elle a éclaté en plusieurs factions en dépit de sa dissolution en septembre 2013. Et c'est dans cette configuration qu'elle organise plusieurs incursions furtives en RDC, généralement pour piller les biens des paisibles populations et regagner la forêt.
Auteur

Dieumerci Lusakumunu
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