"Des mécanismes sont mis en place pour éviter tout dérapage", assure le Chef de la police kinoise. 

"Nous avons parlé (aux autorités) de tout ce dont nous avons besoin. Il y a des lois qui doivent doivent être rapidement revues, il y a des édits à faire, des infrastructures d'hébergement des criminels qui doivent être aussi réaménagées pour l'efficacité de notre travail", énumère-t-il.

C'est à l'issue du Conseil des ministres du vendredi 29 mars que le démarrage imminent "d'une opération de grande envergure dénommée panthère noire" à été annoncé par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, précisant dans la foulée que la dite "opération sera conduite par la légion nationale d'intervention (Leni) en appui aux unités territoriales".

"Le bien-fondé de cette opération d'envergure de la Police se justifie par le fait que la LENI, comme réserve générale de la Police nationale, a pour mission de renforcer les commissariats provinciaux lors d'émeutes ou toute autre opération de police. Et elle est chargée, notamment, d'exécuter des opérations antiterroristes, de participer à la lutte contre toute mutinerie dans une prison, de participer à la lutte contre les actes de grand banditisme et participer à la sécurisation d'un procès à haut risque", avait alors expliqué le ministre de la Communication et Médias.

Sur son compte X, le vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur annonce l'interpellation de "130 délinquants par la Police nationale congolaise, ce 1er avril 2024, dans quelques quartiers  des communes de Kinshasa notamment Selembao, Bumbu et Bandalungwa"